Résumé

POP-016

Néoplasie endocrinienne multiple de type 2 (NEM2): Dix ans d'analyse génotypique du proto-oncogène RET en France.

M. Lebeaulta (Dr), S. Pinsonb (Pr), M. Guillaud-Bataillec (Mme), AP. Gimenez-Roqueplod (Pr), A. Carried (Dr), V. Barbud (Dr), P. Pignye (Pr), S. Bezieauf (Pr), JM. Reyg (Dr), C. Delvincourth (Pr), S. Giraudb (Dr), N. Bouzamondoi (Mme), J. Blinj (M.), F. Borson-Chazotk (Pr), V. Rohmera (Pr), A. Barlierl (Pr), D. Mirebeau-Prunier*i (Dr)

a CHU Service d'endocrinologie, Angers, FRANCE ; b Réseau TEN-GEN, Lyon, FRANCE ; c Réseau TEN-GEN, Villejuif, FRANCE ; d Réseau TEN-GEN, Paris, FRANCE ; e Réseau TEN-GEN, Lille, FRANCE ; f Réseau TEN-GEN, Nantes, FRANCE ; g Réseau TEN-GEN, Montpellier, FRANCE ; h Réseau TEN-GEN, Reims, FRANCE ; i Réseau TEN-GEN, Angers, FRANCE ; j INCA, Paris, FRANCE ; k CHU Service d'endocrinologie, Lyon, FRANCE ; l Réseau TEN-GEN, Marseille, FRANCE

* deprunier@chu-angers.fr

Les NEM2 sont des affections multiglandulaires liées à des mutations germinales dominantes du proto-oncogène RET. Nous reportons les résultats des tests réalisés par les laboratoires labellisés par l'INCA (TEN-GEN) entre 2003 et 2013. Le but de cette étude est d'évaluer la prévalence des variants moléculaires pathogènes (mutations) ou de signification inconnu (VSI) et de 4 polymorphismes (SNP) (G691S; L769L, S836S, S904S) du proto-oncogène RET dans la population française en fonction du phénotype.

Tous les centres impliqués dans le diagnostique moléculaire des NEM2 étaient invités à remplir les renseignements suivants: date de naissance, date du diagnostic, phénotype au moment du diagnostic, variants moléculaires du gène RET.

7323 analyses du proto-oncogène RET ont été réalisées dont 5109 cas index et 2214 études familiales. Parmi les cas index 10.1% présentaient une mutation ou VSI. Leur phénotype était pour 71% un carcinome médullaire de la thyroïde (CMT) isolé, 17.4% NEM2A et 7.7% NEM2B. Soixante-trois variants génétiques (mutation et VSI) ont été répertoriés : V804M (17.4%), C634R (12.5%) et C634Y (9.2%), L790F (8.8%), M918T (7.7%), les autres étant retrouvées dans moins de 5%. Parmi eux, vingt-cinq variants soit 8,6% des cas index, n'étaient pas répertoriées dans "l'ATA medullary thyroid cancer guidelines". Nous avons retrouvé une répartition des polymorphismes identique aux données publiées dans la littérature.

Cette étude rétrospective nous a permis d'établir le spectre spécifique des variants moléculaires du gène RET et de corréler la présence des SNP avec le phénotype des patients pour la population française.

L’auteur n’a pas transmis de déclaration de conflit d’intérêt.

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