Résumé
L’hyperhomocysteinemie et le syndrome métabolique chez un échantillon de la population générale de Bouira
R. Si Youcef*a (Dr), H. Si Youcefb (Dr), D. Dabbac (Dr), A. Otmanea (Dr), M. Makreloufa (Pr), A. Zenatia (Pr)
a CHU Mohamed Lamine Debaghine, Alger, ALGÉRIE ; b EPH Boussada, M'Sila, ALGÉRIE ; c EPH Bouira, Bouira, ALGÉRIE
* radtisiyou@yahoo.fr
Objectif :
Nous avons recherché la fréquence du syndrome métabolique et la relation de ces composantes avec l’hyperhomocysteinémie.
Patients et méthodes :
Nous avons colligé 95 sujets indemnes de toutes pathologies chroniques, qui ont bénéficie d’une mesure des données anthropométriques, de la tension artérielle et d’un bilan biologique complet après un jeûne de 12 heures. Nous avons adopté la définition de la FID pour rechercher le syndrome métabolique.
Résultats :
L’age de la population varie de 21 à 65 ans (41.54±11.5 ans), le sexe ratio est de 1. La prévalence du syndrome métabolique est à 43,15%. Une l’hyperhomocysteinémie franche (valeur >15 μmol/L) est noté chez la moitie de la cohorte, et une hyperhomocysteinémie modérée (12 a 15 μmol/L) chez 21%. La moyenne chez les hommes (20.32±8.12 μmol/L) est plus elevée que chez les femmes (13.63±3.4 μmol/L) avec une différence très significative (p<0). La présence de cette anomalie biologique ne diffère pas selon la présence (17.91±8.5 μmol/L) ou l’absence (16.2±5.68 μmol/L) du syndrome métabolique et n’est pas corrélé avec ces composantes (BMI, le tour de taille et la glycémie) et non plus avec CRP us. Par contre une corrélation significative est noté avec l’uricémie et le taux des triglycérides ainsi que le risque athérogène apprécie par le rapport CholT/HDL.
Conclusion :
Dans cette population, la prévalence de l’hyperhomocystéinémie n’est pas affectée par la présence d’un syndrome métabolique, elle en est indépendante de ses principales composantes.
L’auteur n’a pas transmis de déclaration de conflit d’intérêt.