Résumé

P334

Déficit en vitamine D. Qui doit faire quoi ? Une responsabilité collective.

N. Razafindramaroaa (Dr), JM. Didiera (Dr), F. Razafimanantsoab (Dr), O. Messicab (Dr), C. Faureb (Dr), JP. Ory*b (Dr)

a CHI de la Haute Saône, Vesoul, FRANCE ; b CHI de la Haute-Saône, Vesoul, FRANCE

* jp.ory@libertysurf.fr

1- Introduction

L'étude rapportée est observationnelle et mono-centrique. Elle confirme le déficit global en vitamine D de la population du quart nord-est français, quelque soit l'âge.

L'endocrinologue doit conserver sa place.

2 - Patients méthodes

Entre le 07 mars et le 07 avril 2014, un contrôle systématique de la vitamine D et de la PTH est effectué chez des patients hospitalisés en médecine interne. Les comparaisons des sous-groupes sont effectués par test T de Student.

3 - Résultats

72 patients de 69,2 ans (18 - 90 ans) sont observés, dont 57 % de sexe féminin. 70 % sont âgés de plus de 65 ans. Les taux normaux de vitamine D retenus sont 75 - 200 nmol/l. 90 % de la population a moins de 75 nmol/l de vitamine D, 69,4 % moins de 59 nmol/l, 33 % moins de 25 nmol/l.

Six patients institutionnalisés préalablement avaient une moyenne à 20 nmol/l (P : 0,01). Les patients avec antécédents de fracture coxo-fémorale (29,17 %) étaient les plus carencés : taux à 24,38 nmol/l. Le BMI inférieur à 20 est facteur aggravant (P = 0,05).

4 - Discussion

L'intérêt de la vitamine D dépasse le cadre ostéo-articulaire, mais la prévention du risque fracturaire a un intérêt socio-économique.

Globalement, les recommandations (Grio 2011) ne sont pas respectées.

5 - Conclusion

Quelque soit l'origine du patient, le déficit en vitamine D est probant.

La généralisation de l'application des recommandations intéresse l'ensemble des prescripteurs.

L’auteur n’a pas transmis de déclaration de conflit d’intérêt.

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