Résumé

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Insulinémie et le syndrome métabolique chez un échantillon de la population générale de Bouira

R. Si Youcef*^a (Dr), H. Si Youcef^b (Dr), D. Dabba^c (Dr), A. Otmane^a (Dr), M. Makrelouf^a (Pr), A. Zenati^a (Pr)

^a CHU Mohamed Lamine Debaghine, Alger, ALGÉRIE ; ^b EPH Boussada, M'Sila, ALGÉRIE ; ^c EPH Bouira, Bouira, ALGÉRIE

* radtisiyou@yahoo.fr

Objectif :

Nous avons recherché la fréquence du syndrome métabolique et sa relation avec l’insulinémie l’index HOMA insulinorésistance.

Patients et méthodes :

Nous avons colligé 95 sujets supposés sain, qui ont bénéficie d’une mesure des données anthropométriques, de la tension artérielle et d’un bilan biologique complet après un jeûne de 12 heures. Nous avons adopté la définition de la FID pour rechercher le syndrome métabolique.

Résultats :

La prévalence du syndrome métabolique est à 43,15%, qui est plus élevé que celle déjà reportées dans d’autres publications. Dans cette population la médiane de l’insulinémie est de 12.9±9.46 mUI/L avec 37% ont une valeur >12 mUI/L. La moyenne enregistrée chez le groupe atteint de syndrome métabolique est 14.87±10.55 vs 11.4±8.33 chez les indemnes, sans différence significative (p=0.077). On note une forte corrélation avec les données anthropométrique (BMI, TT), et une corrélation de signification moindre avec la glycémie, CRP us et uricémie mais aussi avec l’âge. Par ailleurs on note l’absence de corrélation avec les composantes du bilan lipidique et l’homocysteine dans ce travail. En ce qui concerne l’index HOMA d’insulinoresistance, il est élevé chez 16% de manière indépendante à la présence ou non du syndrome métabolique. Par ailleurs on note une corrélation significative avec le BMI et le TT mais aussi avec la glycémie.

Conclusion :

Chez notre population l’insulinémie est en étroite relation avec l’obésité particulièrement abdominale reflet de la graisse viscéral qui est le primum movens du syndrome métabolique dont l’importance ne cesse d’être prouvée.

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