Résumé
Prévalence des polyendocrinopathies auto-immunes dans les hypothyroïdies auto-immunes
I. Damoune*a (Dr), F. Aziouaza (Dr), N. Boufaidaa (Dr), H. El Ouahabia (Pr), F. Ajdia (Pr)
a CHU HASSAN II, Fes, MAROC
* ikramdamoune@gmail.com
Introduction :
La polyendorcrinopathie auto-immune (PEA) reste un concept rare, caractérisée par la coexistence d’au moins deux déficits endocriniens liés à un mécanisme auto-immun, avec parfois une maladie non endocrinienne associée. But de notre étude est d’étudier les PEA associé à une hypothyroïdie auto-immune.
Matériel et méthodes :
Etude rétrospective étalée sur 6 ans. On a collecté les données chez 57 patients suivis pour hypothyroïdie sur thyroïdite d’Hashimoto au service d’endocrinologie diabétologie du CHU Hassan II Fès.
Résultats :
Nos 57 ans patients présentaient une thyroïdite d’Hashimoto avec des anti TPO positifs avec une valeur moyenne de 357uUI/ml. On a trouvé 23 cas de PEA avec une nette prédominance féminine 21 femmes et 2 hommes et un âge moyen jeune de 30 ans.
Dix patients présentaient une thyroïdite associée à un diabète type 1, sept patients présentaient une thyroïdite associée à un vitiligo, quatre patients présentaient une thyroïdite associée à une pelade et deux patients présentaient une thyroïdite associée à une myasthénie. Ces patients ont bénéficié d’un bilan recherchant les autres PEA fait de cortisol de 08h, glycémie à jeun(chez les patients non diabétiques), Bilan phosphocalcique qui est revenu normal. Sur le plan thérapeutique les patients ont été substitué par la L-thyroxine et pris en charge par les spécialistes pour les autres atteintes auto-immunes.
Conclusion :
La thyroïdite d’Hashimoto est associé à un grand nombre de maladies auto-immune d’où l’intérêt de la dépister systématiquement devant toute manifestation au-immune afin de la traiter à un stade précoce.
L’auteur n’a pas transmis de déclaration de conflit d’intérêt.