Résumé
Ostéoporose vue en médecine interne : A propos de 43 cas
I. Loubiria (Dr), A. Rezgui*a (Dr), J. Anouna (Dr), M. Karmania (Dr), A. Mzabia (Dr), F. Ben Fredja (Dr), C. Laouania (Pr)
a Service de médecine interne , CHU Sahloul, Sousse, TUNISIE
* rezguiamel@yahoo.fr
Le but de notre travail est d’étudier le profil d’un patient ostéoporotique sur un échantillon tunisien afin de pouvoir la dépister à temps, agir sur les facteurs de risque fracturaire et améliorer la qualité de prise en charge thérapeutique.
Matériels et méthodes :
Il s’agit d’une étude rétrospective descriptive observationnelle de patients ostéoporotiques suivis entre 1999 et 2013. Les particularités épidémiologiques, cliniques, para cliniques ainsi que thérapeutiques et évolutives ont été analysées.
Résultats :
Il s’agit 42 patients dont 3 hommes et 39 femmes. L’âge moyen était de 67ans . Les comorbidités étaient surtout un diabète (n=12) , HTA (n=18), une corticothérapie au long cours (n=13) pour . Parmi les facteurs de risque fracturaire : 5 malades étaient tabagiques, 3 avaient une insuffisance de masse corporelle, 5 malades avaient des antécédents de fracture. L’ostéoporose était découverte à la suite de fracture 3 cas, douleur osseuse chez 19 cas, DMO systématique chez 4 cas.. L’ostéoporose était secondaire dans 21% des cas. Elle était compliquée de fractures chez 4 malades . 30% des patients uniquement étaient mis sous biphosphonates : la risédronate (Actonel35*) était la molécule la plus utilisée (77%).
Discussion :
Notre étude était limité par la taille de l’échantillon et le manque de dépistage de l’ostéoporose. On propose une étude prospective évaluant la fréquence de l’hypovitaminose D et sa relation avec la survenue de fractures ainsi que l’utilisation du score de FRAX pour éstimer le risque fracturaire à long terme après avoir validé une version Tunisienne.
L’auteur n’a pas transmis de déclaration de conflit d’intérêt.