Résumé
Profil épidémiologique, clinique et métabolique de 200 patients obèses
I. Rojbi*a (Dr), M. Yazidia (Pr), N. Sahlia (Dr), F. Chakera (Pr), R. Gharbia (Dr), B. Ftouhia (Pr), H. Slimanea (Pr)
a service d’endocrinologie hôpital la Rabta, Tunis, TUNISIE
* rojbiimen@yahoo.fr
Introduction : L’obésité est un problème de santé publique. L’objectif de ce travail était d’étudier les caractéristiques d’une population tunisienne d’obèses.
Patients et méthodes : Etude transversale descriptive de 200 patients obèses.
Résultats : Il s’agissait de 167 femmes et de 33 hommes, d’âge moyen à 40 ans. Une obésité familiale a été retrouvée dans 72,5% des cas. Le poids moyen de nos patients était de 110,7 kg (extrêmes: 74-150) avec un IMC moyen de 42 kg/m2. L’obésité était androïde dans 100% des cas avec un tour de taille moyen de 123 cm chez les hommes et 119,85 cm chez les femmes. 61% de nos patients avaient une obésité morbide. L’obésité a débuté durant l’enfance dans 28,5% des cas, à l’adolescence : 23%, et à l’âge adulte : 17%. Concernant les femmes, l’obésité a débuté après le mariage dans 11,5% des cas, après la grossesse : 13,5% et après la ménopause : 2,5% des cas.
Pour l’évolution de l’obésité, elle était stable dans 8% des cas, croissante : 77,5% et en yoyo : 13,5% des cas.
Nos patients étaient diabétiques de type 2 dans 33,5% des cas, hypertendus : 37,5% et dyslipidémiques : 23% des cas.
Discussion : Notre étude suggère que l’obésité est plus fréquente chez les femmes. Un terrain de prédisposition familiale est le plus souvent présent. Le caractère androïde est le type d’obésité le plus fréquent. Cette obésité semble s’aggraver au cours du temps et s’associe fréquemment à un retentissement métabolique.
L’auteur n’a pas transmis de déclaration de conflit d’intérêt.