Résumé
Insulinothérapie chez le diabétique de type 2 : insulines conventionnelles ou analogues ?
C. Amrouchea (Dr), O. Berriche*a (Dr), I. Ksiraa (Dr), H. Sfara (Dr), E. Khadraouia (Dr), H. Jamoussib (Pr)
a Institut National de Nutrition, Tunis, TUNISIE ; b Instit National de Nutrition, Tunis, TUNISIE
* olfaberriche1@gmail.com
L’objectif de notre étude était de comparer l’évolution clinique et biologique à court terme des deux groupes de patients diabétiques de type 2 sous insulines conventionnelles et sous analogues.
Patients et méthodes : Il s’agit d’une étude prospective comparative menée auprès de 88 patients diabétiques de type 2 répartis en deux groupes : le groupe 1 (G1) constitué de 44 patients mis sous insulines conventionnelles et le groupe 2 (G2) constitué de 44 patients mis sous analogues à l’insuline.
Résultats : à la fin de l’étude, pour les patients sous schéma basal, l’HbA1c moyenne a baissé de 1,92% dans le groupe 1 et de 0,44% dans le groupe 2 (P = NS). Pour les patients sous schéma intensifié, l’HbA1c moyenne a baissé de 3,46% dans le groupe 1 et de 1,95% dans le groupe 2 (p = NS).
La prise de poids moyenne des patients sous insulines conventionnelles était significativement (p=0,002) plus élevée que celle des patients sous analogues à l’insuline quelque soit le type d’analogue utilisé (glargine : p=0,003 ou détémir : p=0,001). À 1 an, elle était de 7,55 ± 4,46 kg dans le groupe 1 alors qu’elle était de 3,65 ± 4,29 kg dans le groupe 2 (p=0,002).
Ces résultats sont concordants avec les données de la littérature. En effet, toutes les études comparant les analogues aux insulines conventionnelles ont souligné l’équivalence des deux types d’insuline sur le contrôle glycémique.
L’auteur n’a pas transmis de déclaration de conflit d’intérêt.