Résumé

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Le diabète d’apparition récente après transplantation rénale : nécessité d’un consensus local avec l’avènement de la greffe rénale à Marrakech.

L. Ennazk*^a (Dr), EM. Ghizlane^a (Pr), N. El Ansari^a (Pr)

^a Service d'Endocrinologie Diabétologie et des Maladies métaboliques. Laboratoire PCIM. FMPM, Université Cadi Ayyad., Marrakech, MAROC

* lennazk@gmail.com

Introduction : Le diabète d’apparition récente après transplantation rénale est multifactoriel. Sa présence est un élément déterminant de l’échec de la greffe. Nous discutons à travers un cas clinique la nécessité de validation locale des indicateurs du dépistage de ce type de diabète chez les patients transplantés du rein.

Observation : N.K. 33 ans, est suivie pour néphropathie lupique. Nous la voyons à 3 mois d’une transplantation rénale pour un diabète d’installation récente, alors qu’elle est sous corticothérapie et Mycophénolate mofétil. Dans ses antécédents on note une prise de prednisone au long cours, une hyperparathyroidie tertiaire opérée, et un diabète chez la mère et la tante. Des glycémies antérieures à jeun normales. GC: 1,6g/l en postprandial, IMC = 22,9 kg/m2. HBA1c : 6,8%. S’agit-il d’un diabète corticoinduit ou du transplanté rénal ou encore d’un diabète mitochondrial? Un diabète de type 1 peut être également évoqué devant le terrain auto-immun quoique que le mode de révélation ne soit pas en faveur. La patiente est mise sous une injection d’insuline basale lente avec une bonne évolution et est suivie en consultation.

Discussion : Malgré les progrès réalisés en matière de greffe rénale, les receveurs de greffes restent exposés à des complications cardiovasculaires et métaboliques dont le diabète. L’apparition de ce type de diabète majore le risque cardiovasculaire et de micro-angiopathies chez les greffés. Le dernier consensus international (2014) impose la recherche et le dépistage des facteurs prédictifs d’apparition du diabète dont le plus simple est le taux d’HBA1c en prégreffe.

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