Résumé

P021

Association Kyste de la poche de rathke et hypophysite auto-immune est-elle possible ?

S. Achir*a (Pr), L. Chakera (Dr), D. Foudila (Pr), S. Mimounia (Pr)

a Centre Pierre et Marie Curie, Alger, ALGÉRIE

* achirsamia@yahoo.fr

Introduction:

Les kystes de la poche de Rathke (KPR) sont des lésions kystiques bénignes très fréquentes de la région sellaire. Ils sont dans la grande majorité des cas petits, intra hypophysaires et asymptomatiques. Leur diagnostic est fortement suggéré en IRM devant des critères rigoureux. Une surveillance espacée clinique et par IRM suffit en cas de kyste asymptomatique, ce qui est le cas de notre patient.

Cas clinique

Patient âgé de 35 ans aux antécédents d’hypothyroïdie primaire auto-immune est admis dans le service dans un tableau d’insuffisance antéhypophysaire (IAH) avec un syndrome polyuropolydypsique modéré et un goitre de type 2.

L’IRM hypophysaire : présence au niveau du parenchyme pituitaire un kyste médian à paroi fine non rehaussé après contraste à cheval entre l’anté et la posthypophyse, sellaire à extension suprasellaire faisant 3X6X10mm en hypersignal T1 isosignal T2 dont le pôle supérieur et arrivant au contact du chiasma optique avec un aspect habituel spontanément hyper intense de la posthypophyse.

Le bilan endocrinien a confirmé l’IAH, avec une hyperprolactinémie aggravée par une hypothyroïdie primaire avec anticorps antithyroïdiens positifs.

L’examen ophtalmologique : pâleur papillaire temporale droite.

Le patient est mis sous opothérapie substitutive.

Conclusion :

Malgré la petite taille de ce KPR, un retentissement endocrinien et ophtalmologique est retrouvé ; Cela soulève l’association à une hypophysite auto-immune vu le contexte, même si l’aspect morphologique à l’IRM n’était pas évocateur.

L’auteur n’a pas transmis de déclaration de conflit d’intérêt.

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