Résumé

P380

L’hyperpathyroïdie primitive en médecine interne : à propos de 14 cas

S. Toujani*a (Dr), Z. Aydia (Dr), F. Daouda (Dr), L. Bailia (Pr), B. Ben Dhaoua (Pr), F. Boussemaa (Pr)

a Service de médecine interne. Hôpital Habib Thameur, Tunis, TUNISIE

* sana_toujani@live.fr

L’hyperparathyroïdie primitive (P-HPT) est une maladie endocrinienne fréquente et grave. Elle est souvent diagnostiquée de manière fortuite en présence d’une hypercalcémie avec une parathormone (PTH) augmentée. Le bue de notre travail était d’étudier les aspects épidémiologiques, cliniques, paracliniques, thérapeutiques et évolutives des hyperparathyroïdies en médecine interne.

Étude rétrospective, s’étalant sur une période de 16 ans et étudiant les dossiers de patients présentant une P-HPT. Elle est définie par la présence d’une sécrétion autonome accrue de PTH dans une ou plusieurs parathyroïdes.

Il s’agissait de 9 femmes et 5 hommes, d’âge moyen de 34 ans (22-64). Les manifestations osseuses étaient révélatrices chez 50% des patients. Elles étaient à type de fractures osseuses pathologiques dans 28% des cas. Le délai diagnostic moyen était de 26 mois [3-62]. L’hypercalcémie était retrouvée chez 85% des patients. Elle n’était maligne que dans un seul cas. La calcémie moyenne était de 2,48 umol/l. L’ostéodensitométrie, pratiquée dans 9 cas, avait conclu à une ostéoporose dans 4 cas.

L’imagerie cervicale avait conclu à un adénome parathyroïdien et à une hyperplasie des parathyroïdes dans respectivement 11 et 3 cas. L’évolution post opératoire était favorable dans la majorité des cas. Le recul actuel moyen était de 14 mois.

L’HPTP est une endocrinopathie fréquente, généralement asymptomatique, dont le diagnostic est exclusivement biologique. Le traitement chirurgical reste le seul traitement curatif toujours recommandé chez les patients symptomatiques.

L’auteur n’a pas transmis de déclaration de conflit d’intérêt.

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