SY2-003

AS. Parent*a (Pr), J. Fudvoyea (Dr), D. Franssena (Dr), A. Gérarda (Mme), JP. Bourguignona (Pr)

a Unité de Neuroendocrinologie, GIGA-Neurosciences, Université de Liège, Liège, BELGIQUE

* asparent@ulg.ac.be

Il existe une très grande variabilité concernant le timing pubertaire au sein de la population. Cette variabilité est considérée comme étant déterminée par des facteurs génétiques et dans une moindre mesure par des facteurs environnementaux. Ce concept a été révisé récemment. Il apparait que l’environnement fœtal et périnatal affecte l’expression d’une série de gènes via des effets épigénétiques. De tels mécanismes pourraient expliquer les variations récentes du timing pubertaire au sein des populations. Nous avons montré qu’en Belgique, la distribution des âges de début et de fin de puberté tend vers la précocité pour les signes de début de puberté et vers le retard pour les signes de fin de puberté tant chez le garçon que chez la fille. Une telle distorsion est un phénomène récent qui suggère un rôle des facteurs environnementaux tels que les perturbateurs endocriniens. A l’aide d’un modèle rongeur, nous avons étudié les effets d’une exposition précoce au bisphénol A sur le contrôle hypothalamique de la puberté.

L’auteur n’a pas transmis de déclaration de conflit d’intérêt.