AT-009

L. Groussin*a (Pr), A. Linglart*b (Pr)

a APHP, Paris, FRANCE ; b APHP, Le Kremlin Bicêtre, FRANCE

* agnes.linglart@aphp.fr

L’hypoparathyroïdie est une maladie rare qui peut se révéler chez l’enfant dès la période néonatale ou chez l’adulte. Elle est secondaire à une production insuffisante d’hormone parathyroïdienne (PTH) par les glandes parathyroïdiennes et se manifeste par la triade hypocalcémie, PTH basse ou inadaptée à l’hypocalcémie et hyperphosphatémie. L’intensité de la symptomatologie clinique dépend de la rapidité d’installation, de facteurs aggravants comme la carence en vitamine D et de la sévérité du défaut de PTH. Chez l’adulte, l’hypoparathyroïdie est le plus souvent la complication d’une chirurgie thyroïdienne. Plus rarement, ou chez l’enfant, l’hypoparathyroÏdie est la conséquence d’une anomalie de l’embryogénèse des parathyroïdes, d’un défaut de synthèse ou de sécrétion de PTH secondaire à un défaut génétique ou d’une atteinte auto-immune. Le traitement conventionnel repose sur les dérivés actifs de la vitamine D (1,25(OH)2 vitamine D3) et la supplémentation en calcium ; le traitement substitutif par la parathormone recombinante existe depuis peu et s’avère efficace dans les formes sévères ou réfractaires au traitement par analogues de la vitamine D. Le risque de complications à long terme lié à la maladie et aux traitements commence à être connu (notamment vasculaire, neurologique, cognitif et rénal). Il implique un suivi rigoureux de ces patients.

L’auteur n’a pas transmis de déclaration de conflit d’intérêt.