Obésité et contraception
N. Bouznad*a (Dr), G. El Mgharia (Pr), N. El Ansaria (Pr)
a Service d’Endocrinologie, Diabétologie et Maladies Métaboliques Laboratoire PCIM. FMPM. CHU Mohamed VI, Marrakech, MAROC
* bouznadn@gmail.com
Introduction
L’utilisation d’une méthode contraceptive efficace est nécessaire chez la femme obèse. L’objectif de cette étude est d’évaluer les habitudes de contraception des patientes obèses.
Patientes et méthodes
Étude descriptive, recensant 49 patientes jeunes, obèses suivies hospitalisées hospitalisées au sein de l’unité de l’obésité au service d’Endocrinologie de Marrakech, sur une période de 1 an.
Résultats
L’âge moyen est de 42,28 ans, la durée moyenne de l’évolution de l’obésité est de 9 ans. L’IMC moyen est de 44,9 Kg/ m2 (45 à 64), l’obésité était morbide chez 69,38% et sévère chez 30,61 %. Concernant les comorbidités associées : 16,3 % sont diabétiques, 19,5 % sont hypertendues, 10,2 % sont dyslipidémiques et 2 patientes sont tabagique (4,08 %). Concernant le profil reproductif, 36,36 % ont des cycles menstruels irréguliers, à type de spanioménorrhées (50%), polyoligoménorrhée ( 20%) et une aménorrhée secondaire ( 10%). Dix patientes (20%) n’ont jamais utilisé de contraception. Le recours aux méthodes contraceptives a été réalisé chez 61,81 % (34 patiente), dont 3 patientes (8,82 %) sont sous DIU, 24 patientes (70,58 %) sous œstoprogestatifs, 5 patientes (14,70 %) sous contraception naturelle, 2 patientes (5,88 %) contraception mécanique (préservatif).
Discussion
L’obésité constitue un facteur de risque important d’accidents thromboembolique. La stratégie de choix de la méthode contraceptive chez la femme obèse est bien codifiée, et indique en premier rang les dispositifs intra-utérins. Dans notre contexte le recourt aux moyens contraceptifs reste faible, d’où l’intérêt de la sensibilisation des patientes à travers une éducation bien conduite de celles-ci.
L’auteur n’a pas transmis de déclaration de conflit d’intérêt.