Troubles de la tolérance glucosée et obésité
N. Fafa*a (Dr), D. Meskineb (Pr), S. Fedalab (Dr), L. Kedadb (Dr)
a LABORATOAIRE D'ENDOCRINOLOGIE ET MATABOLISME LEM ALGER1, Alger, ALGÉRIE ; b LABORATOIRE D'ENDOCRINOLOGIE ET METABOLISME LEM ALGER1, Alger, ALGÉRIE
* nad.fafa@yahoo.fr
Introduction
L’obésité est le principal facteur de risque du diabète type2, son augmentation entraine celle du diabète. L’objectif de notre étude est de déterminer la prévalence des troubles de la tolérance glucosée dans la population générale et de comparer cette prévalence chez les obèses et les non obèses.
Méthodes :
Etude transversale réalisée auprès de sujets âgés entre 18 et 64 ans résidant à Alger.
Le diabète est défini par une glycémie >1.26 g/l à jeûne ou > 2 g/l quelque soit le moment de la journée. L’hyperglycémie modérée à jeun (HMAJ) est définie par une glycémie à jeûne entre 1.10 et 1.26 g/l.
Résultats :
Notre enquête a porté sur un échantillon de 2210 individus ou la glycémie à jeûne moyenne était de 1,023 g/l (0,24-1,8). Les prévalences de l’HMAJ (15,52 %), diabète connu (7,65 %) et Dépisté (11,45 %).
L’analyse multi variée concernant l’obésité globale (BMI>30kg/m2) a montré que les diabétiques et prédiabétiques dépistés étaient plus obèses que les non diabétiques et les diabétiques connus : OR = 1,4 (IC 95 % 1,04—1,87) p < 0,02 et OR = 1,4 (IC 95 % 1,67-3,17) p < 0.001respectivement.
Le même constat est fait pour l’obésité androïde (IDF) pour les diabétiques dépistés OR = 1,62 (IC 95 % 1,68-2,42) p = 0,018 mais pas pour les autres catégories
Conclusion :
L’obésité joue un rôle déterminant dans la physiopathologie du diabète type2, une prise en charge précoce de l’obésité est primordiale dans la prévention et le traitement de cette maladie.
L’auteur n’a pas transmis de déclaration de conflit d’intérêt.