E. Khamla*a (Mlle), D. Ben Sellemb (Dr), MF. Ben Slimenec (Dr)

a Université de Tunis El Manar, Institut Salah Azaiez, Service de Médecine Nucléaire, Laboratoire de Biophysique et Technologies médicales, Institut supérieur des technologies médicales de Tunis, Tunis, TUNISIE ; b Université de Tunis El Manar, Faculté de Médecine de Tunis, Institut Salah Azaiez, Service de Médecine Nucléaire, Laboratoire de Biophysique et Technologies médicales, Institut supérieur des technologies médicales de Tunis, Tunis, TUNISIE ; c Université de Tunis El Manar, Faculté de Médecine de Tunis, Institut Salah Azaiez, Service de Médecine Nucléaire, Tunis, TUNISIE

* khamlaemna@gmail.com

Introduction

Le carcinome neuroendocrine à petites cellules de la vessie est une tumeur rare, agressive, d’évolution très péjorative avec un pronostic sévère.

L'objectif de ce travail est de montrer, à travers un cas, la place de la scintigraphie des récepteurs de la somatostatine (SRS) dans la prise en charge thérapeutique d’un carcinome neuroendocrine à petites cellules de la vessie.

Observation

Il s’agit d’un patient âgé de 68 ans, ayant bénéficié d'une résection d’une tumeur vésicale. L’examen anatomopathologique a conclu à un carcinome à petite cellule développé sur un carcinome urothélial de haut grade infiltrant. L’étude immunohistochimique a montré que les cellules tumorales étaient positives pour les anticorps anti-chromogranine A et anti-synptophysine, confirmant le diagnostic d’une tumeur neuroendocrine à petites cellules de la vessie.

La SRS post-opératoire a objectivé une hyperfixation intense du dôme vésical en rapport avec la persistance d’un reliquat tumoral bien différencié associée à une métastase osseuse unique de la 3ème côte droite. Il a bénéficié de trois cures de chimiothérapie. La SRS d’évaluation a montré une progression métastatique nette osseuse diffuse et hépatique multiple avec la persistance d’une hyperfixation intense en regard de la vessie.

Discussion

Les carcinomes neuroendocrines à petites cellules de la vessie sont des tumeurs rares, de mauvais pronostic, diagnostiqués souvent à un stade déjà évolué localement ou métastatique. La SRS occupe une place importante dans la prise en charge thérapeutique de ces cancers.

L’auteur n’a pas transmis de déclaration de conflit d’intérêt.