Etude comparative randomisée (complications, efficacité, qualité de vie) entre la gastrectomie longitudinale et le bypass gastrique chez le patient obèse à risque pendant 3 ans (PHRC SLEEVE K060213/IDRCB2007-A00373-50)
JM. Cathelinea (Pr), Y. Bendachaa (Dr), N. Bdeouia (Dr), R. Dbouka (Dr), V. Raghavanb (Mme), S. Gérardb (Mme), JJ. Portalb (M.), JM. Fabrec (Pr), G. Fourtanierd (Pr), J. Gugenheime (Pr), N. Hutenf (Pr), S. Maximeg (Dr), S. Msikah (Pr), M. Scottéi (Pr), E. Vicautb (Pr), R. Cohen*a (Dr)
a Hôpital Delafontaine, Saint Denis, FRANCE ; b URC Lariboisière-St Louis Hôpital Fernand Widal, Paris, FRANCE ; c CHU Montpellier, Montpellier, FRANCE ; d CHU Toulouse, Toulouse, FRANCE ; e CHU Nice, Nice, FRANCE ; f CHU Tours, Tours, FRANCE ; g Clinique Emailleurs Limoge, Limoge, FRANCE ; h Hôpital Louis Mourier, Colombes, FRANCE ; i CHU Rouen, Rouen, FRANCE
* regis.cohen@ch-stdenis.fr
Objectif: Démontrer que la gastrectomie longitudinale (GL) permet d’améliorer le rapport bénéfice risque en comparaison au bypass gastrique (BPG) pour la perte de poids, les complications, et la qualité de vie, avec un suivi de 36 mois.
Patients et méthodes: Etude multicentrique comparative randomisée entre GL/BPG chez des patients remplissant les critères de l’HAS. L’étude teste 2 hypothèses : une hypothèse de différence sur la fréquence des événements de morbi-mortalité, et une de non infériorité sur la réduction de l’excès pondéral supérieure à 50% à 18 mois.
Résultats: 40 patients ont été inclus entre février 2008 et février 2010 (15 BPG vs 25 GL) puis suivis pendant 36 mois révolus. L’âge moyen était de 43.1 ans, avec 82.5 % de femmes, et un IMC moyen avant intervention de 49 kg/m2 (extrêmes 43-71). La perte d’un excès poids supérieure à 50% à 18 mois était de 71.4 % et 62.5 % pour le BPG et la GL respectivement (soit -8.9 % avec IC95% (-21.7% ; 39.5%)). La borne de l’IC95% de 39.5% > 15 % (marge de non-infériorité) ne nous a pas permis de conclure. Il n'y avait pas différence entre BPG et GL sur le critère composite de morbi-mortalité (p= 0.3446), ni sur l'amélioration globale des comorbidités, ni sur les carences nutritionnelles, ni sur la qualité de vie.
Conclusions Ainsi, la GL semble aussi efficace, tolérée, et sûre que le BPG sans atteindre la significativité. Nous attendons les résultats d’une cohorte prospective de 280 patients (incluant 40 patients randomisés).
L’auteur n’a pas transmis de déclaration de conflit d’intérêt.