Profil clinique et étiologique de l'Hyperandrogénie chez la femme au CHU Mohammed VI Oujda
H. Aynaou*a (Dr), F. Elilie Mawa Ongotha (Dr), H. Latrecha (Pr)
a CHU Mohammed VI Oujda, Oujda, MAROC
* ayhayat00@gmail.com
INTRODUCTION : L’hyperandrogénie constitue une situation clinico-biologique particulière rencontrée chez la femme. Elle est généralement la conséquence d’une anomalie d’origine ovarienne ou surrénalienne. La richesse de sa symptomatologie est variable en fonction du trouble causal [1]
OBJECTIF : Décrire les aspects cliniques de l’hyperandrogénie féminine et déterminer ses étiologies au CHU Mohammed VI Oujda.
PATIENTS ET METHODES: Etude descriptive, transversale portant sur des patientes suivies au CHU Mohammed VI Oujda pour une hyperandrogénie clinique et/ou biologique.
RESULTATS : L’étude a porté sur 17 patientes d’un âge moyen de 23,29 ± 7,43 ans avec des extrêmes de 6 et 36 ans. Les symptômes étaient apparus pour la plupart à la puberté (58,8%). Les signes cliniques ont été dominés par l’hirsutisme (76,5%) avec un score de Ferriman moyen de 14,46 ± 6,28 et les troubles de cycle menstruel (52,9%). 35,29% des patients présentaient des signes de virilisation. La testostéronémie moyenne à été évaluée à 1,22 ng/ml. Les causes retrouvées dans notre étude étaient le syndrome des ovaires polykystique 70,6 %), un bloc enzymatique en 21 hydroxylase (11,76 %), un bloc en 11 beta hydroxylase (5,9%) et un hirsurtisme idiopathique (11,74%).
CONCLUSION: L’hyperandrogénie féminine constitue un motif moins fréquent de consultation. Elle est généralement mal vécue par la femme et requiert une prise en charge adaptée. Le syndrome des ovaires polykystiques demeure l’étiologie la plus fréquente.
Bibliographie :
[1] Dédjan AH, Chadli A, El Aziz S et al. Hyperandrogenism-Insulin Resistance-Acanthosis Nigricans Syndrome. Case Rep Endocrinol. 2015: 1-4.
L’auteur n’a pas transmis de déclaration de conflit d’intérêt.