Ostéoporoses secondaires
F. Debiais*a (Pr), FL. Cephise-Velayoudom*b (Dr)
a CHU de POITIERS, Poitiers, FRANCE ; b CHU de GUADELOUPE, Pointe A Pitre, GUADELOUPE
* fritz-line.cephise@chu-guadeloupe.fr
A côté des ostéoporoses primitives (ostéoporose post-ménopausique, ou sénile), un grand nombre d’affections et de traitements peuvent également être responsables d’une fragilisation osseuse. La recherche d’une étiologie est ainsi une étape toujours nécessaire lorsqu’il existe une ostéoporose fracturaire ou densitométrique. Une cause est retrouvée chez environ les deux tiers des hommes, la moitié des femmes en pré-ménopause et chez une femme ménopausée sur cinq. Les causes des ostéoporoses secondaires sont multiples : endocrinopathies (hypercorticisme, hypogonadisme, hyperparathyroïdie primitive, hyperthyroïdie, diabète…), pathologies digestives, rhumatismes inflammatoires, toxiques (alcool, tabac), mastocytose, causes iatrogènes (corticoïdes, analogues de la LH-RH, inhibiteurs de l’aromatase, traitements antiviraux…).
L’objectif de l’atelier proposé est d’identifier les situations d’ostéoporose secondaire, de cibler les explorations utiles et d’orienter la prise en charge thérapeutique des étiologies endocriniennes. Nous présenterons des cas cliniques mettant en évidence des situations d’ostéoporose secondaire amenant une réflexion sur la démarche diagnostique positive, étiologie et thérapeutique. Nous proposerons un résumé de la littérature récente et des arbres décisionnels pour chaque étape.
L’auteur a déclaré le(s) conflit(s) d’intérêt suivant(s) :
Dr VELAYOUDOM-CEPHISE Fritz-Line déclare avoir un lien d'intérêt avec le laboratoire Lilly.