O. Mazouz*a (Dr), A. Rahala (Dr), D. Meskinea (Pr)

a Service d’endocrinologie/laboratoire d’endocrinologie et métabolisme(LEM), Alger2 Etablissement public hospitalier de Bologhine, Alger, ALGÉRIE

* Wafia_88@yahoo.fr

Introduction

L’apoplexie hypophysaire est d’un remaniement nécrotico-hémorragique massif d’un adénome hypophysaire connu ou méconnu. C’est une urgence endocrinienne et neurochirurgicale, sa fréquence reste rare (0,6 à 5 % des patients opérés pour une pathologie hypophysaire). Tous les adénomes peuvent être concernés par la survenue d’une apoplexie, avec un risque équivalent, qu’ils soient sécrétants ou non et quel que soit le type de sécrétion.

Cas clinique

Patient âgé de 47 ans qui consulte pour signes cliniques d’une insuffisance corticotrope avec ACTH et cortisol plasmatique à 8 heures du matin qui sont bas. L’examen clinique objective un syndrome dysmorphique acquis évoquant une acromégalie évoluant depuis quelques années. Le dosage de GH/HGPO retrouve un nadir à 0.9 mui/L avec IGF1 bas. L’IRM hypophysaire retrouve un micro adénome de 8 mm, latéralisé à gauche necrotico-kystique. L’évolution était marquée par l’apparition d’un pan hypopituitarisme substitué et un aspect de selle turcique vide à l’IRM. Le bilan des complications de l’acromégalie est négatif.

Conclusion

L’apoplexie hypophysaire a permet une disparition de l’hypersomatotropisme au prix d’un pan hypopituitarisme. L’intérêt d’une corrélation clinico-biologique et radiologique avant toute décision therapeutique.

L’auteur n’a pas transmis de déclaration de conflit d’intérêt.