Evaluation de la sensibilité à l’insuline dans une population de diabétiques type 2
H. Abdesselem*a (Dr), O. Kilania (Dr), N. Ben Amora (Dr), A. Malekia (Dr), I. Kammouna (Dr), L. Ben Salema (Dr)
a Institut National de Nutrition, Tunis, TUNISIE
* abbassi.haifa@outlook.com
Introduction : La physiopathologie du diabète de type 2 inclue une insulinorésistance et une insulinopénie relative. L’objectif de notre travail était d’évaluer la sensibilité à l’insuline par le dosage de l’insulinémie à jeun et le calcul des indices HOMA-IR et HOMA-β dans une population de diabétiques de type 2.
Méthodes : Il s’agissait d’une étude descriptive transversale ayant concerné 100 patients diabétiques type 2 sous antidiabétiques oraux suivis à l’Institut National de Nutrition de Tunis. L’évaluation de l’insulinorésistance et de l’insulinosécértion s’est basée sur le calcul des indices HOMA-IR et HOMA-β.
Résultats : L’âge moyen des patients était de 56,4±8,4 ans. L’IMC moyen était de 30,5 ± 5,7 Kg/m2 et le tour de taille moyen de 101,2 ± 11,9 cm. La durée moyenne d’évolution du diabète était de 7 ± 3,8 ans. Le taux moyen de l’HbA1c était de 7,6 ± 1,4 %. L’insulinémie à jeun était de 9,4 ± 6,7 µUI/ml. Les indices HOMA-IR et HOMA β étaient respectivement de 3,5 ± 2,8 et 48,9 ± 45,5. Une hyper insulinémie était présente chez 2 % de nos patients. L’indice HOMA-IR était élevé chez 30,3 % des patients tandis que l’indice HOMA-β était bas chez 82,8 % des patients.
Conclusion : La sécrétion et la sensibilité à l’insuline sont des paramètres complexes qui dépendent de plusieurs facteurs (la masse grasse, le stade de la maladie, l’activité physique…) et qui nécessitent pour leur évaluation des moyens plus sophistiqués que les indices HOMA-IR et HOMA-β tel que la réalisation de clamps euglycémiques.
L’auteur n’a pas transmis de déclaration de conflit d’intérêt.