Tumeurs malignes de la surrénales : impact pronostique et défis de prise en charge
G. Anguezomo*a (Dr)
a Service d’Endocrinologie Diabétologie et Maladies métaboliques CHU Mohamed VI Marrakech,, Marrakech, MAROC
* anguezomogladys@gmail.com
Introduction : les tumeurs malignes de la surrénale dont les corticosurrénalomes et phéochromocytomes malins sont des tumeurs rares, potentiellement agressives et greffées d’un pronostic sombre.
Patients et méthodes : Etude rétrospective sur 5 ans, 2012 à 2017, portant sur 5 cas de corticosurrénalomes malins et 5 cas de phéochromocytome malins.
Résultats : moyenne d’âge 38,1ans, prédominance féminine pour le corticosurrénalome malin et masculine pour le phéochromocytome malin. Le mode révélation : douleur lombaire retrouvée chez tous les patients. Pour le corticosurrénalome, syndrome de cushing (3cas), HTA avec insuffisance cardiaque (1cas), état général altéré(3cas).Concernant le phéochromocytome malin, triade de Ménard (3cas),HTA (2cas) et une altération de l’état général (1cas). La taille de la tumeur variait entre 10 cm et 29 cm, prédominant du coté droit. Les métastases pulmonaires et hépatiques chez 40 % des patients tout type de tumeur, atteintes osseuses (10% des cas) ; atteinte pancréatique et splénique(1cas) de corticosurrénalome, 2 cas de phéochomocytome malin avec récidive locale. L’exérèse chirurgicale réalisée chez 2 cas de corticosurrénalome (avec score de Weiss à 7 et 9) et 3 cas de phéochromocytome avec néphrectomie droite (2 cas). 40 % de décès toute pathologie confondue. Le traitement adjuvant notamment le mitotane non disponible, par ailleurs une chimiothérapie a été proposée pour certains patients.
Discussion : les facteurs pronostiques de ces tumeurs sont le volume tumoral, le stade et le nombre de métastase.
L’auteur n’a pas transmis de déclaration de conflit d’intérêt.