Adénomes hypophysaires invasifs.
FZ. Kaidi*a (Dr), S. El Aziza (Pr), A. Mjabbera (Dr), A. Chadlia (Pr)
a Service d’Endocrinologie, Diabétologie et Maladies Métaboliques. CHU Ibn Rochd, Casablanca, Maroc Faculté de Médecine et de Pharmacie, Université Hassan II-Casablanca, Casablanca, MAROC
* kaidizohra6@gmail.com
Introduction : La prise en charge des adénomes hypophysaires invasifs est lourde. Le but de l’étude était de rapporter l’expérience de notre service dans la prise en charge diagnostique et thérapeutique des adénomes hypophysaires invasif.
Patients et Méthodes : Il s’agit d’étude rétrospective, menée dans notre service, étendue sur 5 ans, incluant tout patient ayant un adénome hypophysaire invasif.
Résultats : Ont été inclus, 21 patients dont 13 hommes, d’âge moyen de 49 ans. L’adénome somatotrope était retrouvé chez 8 patients et un prolactinome chez 6 patients.
Le syndrome d’HTIC était présent chez 15 patients, avec cécité bilatérale chez 5 patients et altération du champ visuel chez 14 patients.
L’insuffisance antéhypophysaire était présente chez 7 patients, totale chez 1 patient, avec hyperprolactinémie de déconnexion chez un patient
L’IRM hypophysaire a montré un macro adénome chez 17 patients et un adénome géant chez 4 patients, avec une taille moyenne de 27 mm.
Tous nos patients ont bénéficié d’une chirurgie hypophysaire, compliquée de décès chez 3 patients et d’une insuffisance antéhypophysaire chez 10 patients. Une radiothérapie complémentaire a été indiquée chez 5 patients, de la cabergoline chez 8 patients, et une surrénalectomie bilatérale chez un patient avec adénome corticotrope.
Une récidive hypophysaire était présente chez 10 patients.
Conclusions : Les adénomes somatotropes sont les plus envahissants, touchent essentiellement les hommes dans les quarantaines, leur prise en charge est lourde.
L’auteur n’a pas transmis de déclaration de conflit d’intérêt.