Phéochromocytomes : évaluation clinique, biologique et thérapeutique à propos de 29 cas
M. Elleuch*a (Dr), D. Ghorbela (Dr), D. Ben Salaha (Dr), M. Chibouba (Dr), M. Mnifa (Pr), M. Abida (Pr)
a service diabétologie- endocrinologie Centre Hospitalo-Universitaire Hédi Chaker, Sfax, TUNISIE
* elleuch_mouna@yahoo.fr
Introduction : Le phéochromocytome (PH) est une tumeur neuroendocrine qui secrète les catécholamines à partir des cellules chromaffines d’origine surrénalienne.
Matériels et méthodes : il s’agit d’une étude rétrospective descriptive à propos de 29 cas de PHs colligés au service d’endocrinologie au CHU Hédi Chaker Sfax entre les années 2000 et 2017.
Résultat : L’âge moyen des patients était de 40 ans avec un sex ratio à 1,07. La circonstance de découverte était un incidentalome surrénalien dans 50% des, une triade de Ménard et une HTA dans 13 % des cas. Le dosage des métanephrines urinaire était pathologique dans 100% des cas, le dosage de VMA urinaire pratiqué dans 15cas était élevé dans 93% . Le scanner surrénalien permettait le diagnostic topographique dans 100% des cas à avec un complément de scintigraphie à la MIBG chez 5 patients. La taille moyenne de la tumeur était de 5,9 cm. Le PH était dans le cadre de NEM chez 4 cas avec un seul cas de VHL. L’étude anatomopathologique avait conclu à une effraction capsulaire dans 1 cas, un PH composite dans 2 cas, une métastase ganglionnaire dans 1 cas. Le suivi post opératoire a objectivé une normalisation des chiffres tensionnelles et des dérivés méthoxylés respectivement chez 60% et 83% des cas. Le suivi au long cours a conclu à 2 cas de récidive à 3 ans post opératoire.
Conclusion On note une nette dégression de la morbi-mortalité secondaire aux complications du PH et ceci grâce aux nouvelles méthodes de diagnostic et la laparoscopie moins invasive.
L’auteur n’a pas transmis de déclaration de conflit d’intérêt.