F. Mnif*a (Pr), M. Chibouba (Dr), F. Hadj Kacema (Pr), I. Gargouria (Dr), N. Charfia (Pr), M. Abida (Pr)

a Service endocrinologie CHU hedi chaker sfax, Sfax, TUNISIE

* fatmamnif05@yahoo.fr

Introduction:

Les symptômes physiques de dysfonctionnement thyroïdien sont désagréables et peuvent perturber l’estime de soi , la vie familiale, la vie professionnelle et les activités domestiques d’où on suspecte une relation entre les troubles mentaux et les pathologies endocriniennes .

Matériels et méthodes :

Il s’agit d’une étude descriptive à partir de 50 cas des patients hypothyroïdiens suivis au service d’endocrinologie du CHU Hedi Chaker Sfax .

Résultats:

IL s’agit de 50 patients dont 90% sont de sexe féminin. 86% des patients souffrent d’une dépression d’intensité modérée à sévère. Les caractéristiques sociodémographiques des familles, la qualité des relations maritales sont susceptibles d’influencer le degré de dépression chez les hypothyroïdiens. Le niveau d’instruction peut aggraver la dépression : on constate que 17,4 % sont des analphabètes et 40% sont des patients qui ont quitté l’école primaire. Un effet négatif de l’étiologie et de l’ancienneté de la maladie a été prouvé. 86% des patients traités chirurgicalement présentent une dépression modérée à sévère. On a prouvé aussi que plus la maladie est continue dans le temps plus la dépression est sévère . Aussi avoir une tare associée modifie la psychologie du malade et rend son état plus sévère. Le milieu d’habitation même influe leurs psychologies selon notre étude.

Conclusion :

Plusieurs facteurs stimulent et accentuent la dépression chez les hypothyroïdiens d’une façon différente d’un patient à un autre : le statut marital, le niveau d’instruction, le milieu d’habitation, l’ancienneté et avoir d’autres pathologies chroniques .

L’auteur n’a pas transmis de déclaration de conflit d’intérêt.