FZ. Iftahy*a (Dr), S. El Aziza (Pr), A. Chadlia (Pr)

a Service d’Endocrinologie, Diabétologie et Maladies Métaboliques. CHU Ibn Rochd, Casablanca, Maroc Laboratoire de Neuroscience et Santé Mentale Faculté de Médecine et de Pharmacie, Université Hassan II-Casablanca, Casablanca, MAROC

* fatinba@hotmail.fr

Introduction

L’adénome de Conn représente l’étiologie la plus fréquente de l’hyperaldostéronisme primaire (HA) qui constitue 10% d’HTA curable.

L’objectif de l’étude était d’étudier les caractéristiques de l’HTA endocrinienne au cours de l’adénome de Conn (AC) et son aspect évolutif après traitement étiologique.

Matériels et méthodes

Étude rétrospective sur 5 ans (2012-2017) incluant tous les patients ayant une HTA secondaire à l’adénome de conn suivis dans notre entité.

Résultats

Huit patients ont été inclus, avec une moyenne d’âge de 41,7(34-54) ans. Une prédominance féminine (92,8 % des cas).

Le diagnostic d’adénome de conn a été posé devant l’association d’une HTA avec hypokaliémie dans 100% des cas et un rapport rénine aldostérone élevé dans 71,42 % des cas. Le scanner abdominal avait objectivé un adénome dans 100 % avec une taille tumorale moyenne de 28mm (14-35mm).

Le motif de découverte était une hypokaliémie dans 85,71 % des cas associé à une HTA Grade3 dans 83,4 %.

L’HTA avait un retentissement sur le plan cardiovasculaire (50 % cas) : HVG concentrique (4 cas) et insuffisance cardiaque (2cas), rénal dans 50 % des cas, et ophtalmologique dans 37,5 % des cas. Un traitement chirurgical a été réalisé chez 87,5% des cas.

On a noté une disparition de l’HTA dans 62,5 % des cas et une persistance avec régression du grade et des besoins thérapeutiques dans les autres cas.

conclusion

L’hyperaldostéronisme primaire est à rechercher devant toute HTA d’allure endocrinienne résistante au traitement, car son traitement précoce est susceptible de normaliser la TA.

L’auteur n’a pas transmis de déclaration de conflit d’intérêt.