Les hypercalcémies malignes dans un service de médecine interne
A. Fraj*a (Dr), R. Amria (Dr), W. Garbouja (Dr), I. Chaâbanea (Dr), K. Boujelbena (Dr), I. Ben Ahmeda (Dr), H. Tounsia (Dr)
a service de médecine interne - Hôpital Mohamed Taher Maâmouri, Nabeul, TUNISIE
* ayafraj24@gmail.com
Objectif :
Déterminer le profil clinique, étiologique et thérapeutique des hypercalcémies malignes dans un service de médecine interne.
Patients et méthodes :
80 patients étaient hospitalisés dans un service de médecine interne pour hypercalcémie sur une période de 6 ans.
Nous avons inclus 7 cas d’hypercalcémie maligne.
Résultats :
Il s’agissait de 5 femmes et 2 hommes d’âge moyen au moment de diagnostic à 58,1 ans.
La valeur moyenne de la calcémie était de 3,5mmol/l (extrêmes : 3,25mmol/l à 4mmol/l).
Tous nos patients étaient symptomatiques, dont les signes cliniques et paracliniques étaient répartis comme suit : des signes généraux dans 5 cas, un syndrome polyuropolydipsique dans 3 cas, des signes ostéo-articulaires dans 3 cas, des signes digestifs dans 1 cas, des anomalies électriques à type d’aplatissement des ondes T dans 1 cas, des lithiases rénales dans 3 cas.
Les étiologies retenues étaient : hyperparathyroïdie primitive dans 4 cas, myélome multiple dans 2 cas et sarcoïdose dans 1 cas.
Sur le plan thérapeutique, à coté du traitement étiologique, tous nos patients avaient bénéficiés d’une hyperhydratation, associée au bisphosphonates dans 2 cas et au corticoïde dans 1 cas. Un de nos patients nécessitait une séance de dialyse.
L’étude de la pièce histologique des cas d’hyperparathyroïdie à mis en évidence des adénomes parathyroïdiens.
Discussion :
L’hypercalcémie maligne est une urgence métabolique, dont la prévalence est sous-estimée vue la non spécificité du tableau clinique. Sa prise en charge est lourde et multidisciplinaire.
L’auteur n’a pas transmis de déclaration de conflit d’intérêt.