Incidentalome surrénalien dans un service de médecine interne : à propos de 12 cas
A. Fraja (Dr), R. Amria (Dr), W. Garbouj*a (Dr), I. Ben Ahmeda (Dr), K. Boujelbena (Dr), I. Chaabenea (Dr), H. Tounsia (Dr)
a service de médecine interne - Hôpital Mohamed Taher Maâmouri, Nabeul, TUNISIE
* wafa_garbouj@yahoo.fr
Objectifs :
La découverte des incidentalomes surrénaliens (IS) est devenue fréquente vue le développement et l’amélioration des techniques d’imageries posant ainsi un problème étiologique.
Patients et méthodes :
Une étude rétrospective à propos de 12 cas d’IS colligés au sein du service de médecine interne sur une période de 7 ans.
Résultats :
Il s’agissait de 4 hommes et 8 femmes d’âge moyen 58 ans [36 ans à 72 ans].
Le motif de l’imagerie était des douleurs abdominales dans 10 cas, un bilan étiologique d’une TVP dans 1 cas et un bilan de contrôle d’une maladie de Crohn dans 1cas.
L’IS était découvert par l’échographie abdominale dans 8 cas, par la tomodensitométrie dans 3 cas et par l’IRM dans 1 cas.
Le siège de l’IS était unilatéral dans 10 cas et bilatéral dans 2 cas.
La taille moyenne de l’IS était 3,5cm [1cm à 7cm].
Les nodules sécrétant étaient au nombre de 4: adénome de Conn dans 2 cas et phéochromocytome dans 2 cas.
Les nodules non sécrétant étaient au nombre de 8 dont 2 étaient d’origine maligne secondaire et le reste étaient des adénomes.
Discussion :
La découverte radiologique fortuite d’un IS, doit mener à réaliser des explorations complémentaires permettant de préciser sa nature qui va guider la conduite thérapeutique.
Le plus souvent, il s’agit des adénomes bénins non sécrétant, plus rarement, des tumeurs sécrétant et enfin des tumeurs malignes primaires ou secondaires.
Dans notre série, en accord avec la littérature, la plupart des IS étaient des adénomes bénins et non secrétant (50%).
L’auteur n’a pas transmis de déclaration de conflit d’intérêt.