Place de l’irathérapie dans le traitement des nodules toxiques : à propos de 76 cas
M. Ben Souda*a (Dr), M. Halimaa (Dr), F. Fokoueb (Dr), H. Salhia (Pr), H. El Ouahabia (Pr), N. Ismaili Alaouib (Pr)
a Service d’endocrinologie, diabétologie et nutrition, CHU Hassan 2 Fés, Maroc, Fes, MAROC ; b Service de médecine nucléaire, CHU Hassan 2 Fés, Maroc, Fes, MAROC
* meryembensouda123456@gmail.com
Introduction
Les nodules toxiques est une affection d’évolution progressive nécessitant un traitement radical.
Le but de ce travail est d’évaluer la contribution de l’iode 131 dans le traitement des nodules toxiques.
Patients et méthodes
Il s’agit d’une étude rétrospective qui s’est déroulée dans le service de médecine nucléaire au CHU Hassan 2 de Fès durant la période allant de janvier 2012 à décembre 2017 portant sur l’analyse de 76 dossiers de patients traités par l’iode 131 pour nodules toxiques provenant de plusieurs villes du Maroc.
Le diagnostic de nodules toxique est confirmé par une scintigraphie et/ou échographie thyroïdienne avec un bilan hormonal thyroïdien.
Résultats :
L’âge moyen de nos patients était de 59.9ans (21-85) avec une nette prédominance féminin ( 67 F/9H).
L’iode 131 était administré chez tous nos malades à une dose moyenne de 15.02mci.
46.05%(n=35 ) de nos patients traités par iode étaient passés en euthyroïdie et 48.7 %(n=37 ) en hypothyroïdie contre 5.26% (n=4) chez qui l’hyperthyroïdie avait persisté.
Une 2 éme cure d’irathérapie à une dose moyenne de 15.5mci était indiquée à 5.26%(n=4) des malades Justifiée par la persistance de l’hyperthyroïdie après la première cure.
Aucune complication aiguë n’était observée.
Discussion :
Le contexte socioéconomique des patients marocains suggère l’élargissement des champs d’utilisation de l’iode en matière des nodules thyroïdiens toxiques grâce à son rapport efficacité/coût considérable.
L’auteur n’a pas transmis de déclaration de conflit d’intérêt.