CO-023

I. Hamny*a (M.), F. Borson-Chazota (Pr), S. Girauda (Dr), G. Raverota (Pr)

a Hospices Civils de Lyon, Lyon, FRANCE

* illiashamny@gmail.com

Objectif : nous avons développé la technique de NGS (Next Generation Sequencing) pour le dépistage génétique des tumeurs neuro-endocrines. Nous avons repris les résultats de ces analyses chez les patients adressés pour hyperparathyroïdie pour vérifier l’efficacité de notre approche par rapport aux recommandations nationales

Méthodes : nous avons revu les éléments cliniques et les résultats obtenus depuis 3 ans par l’analyse en NGS de la partie codante et des bornes introniques de 11 gènes, chez les patients adressés pour une hyperparathyroïdie dans le cadre des recommandations du Groupe d’étude des Tumeurs Endocrines (GTE).

Résultats : 415 patients ont été analysés chez lesquels 53 variants ont été détectés avec 4 délétions de grande taille dont 30 dans le gène MEN1 et 10 dans un des gènes des hypercalcémies hypocalciuriques familiales (FHH) ; 40 ont été classés en variants pathogènes ou probablement pathogènes et 13 en variants de signification inconnue. La majorité des patients avec un variant n’avait pas d’antécédents familiaux, une atteinte uniquement parathyroïdienne et un âge au diagnostic plus précoce.

Conclusion : nous avons pu vérifier la sensibilité et l’intérêt du NGS avec l’analyse synchrone d’un panel de gènes chez des patients avec une hyperparathyroïdie même isolée, permettant parfois le diagnostic rétrospectif de FHH. Les restrictions d’analyse aux indications du GTE restent pertinentes si l’on veut conserver un seuil de détection de mutation acceptable (12,8 % ici). Le nombre important de patients avec une atteinte multiple ou familiale sans anomalie génétique identifiée incite à développer des outils d’analyse complémentaire.

L’auteur n’a pas transmis de déclaration de conflit d’intérêt.