CO-070

H. Mosbah*a (Dr), MC. Vantyghemb (Pr), A. Guilleuxc (Dr), F. Andreellid (Pr), F. Archambeaude (Pr), E. Bismuthf (Dr), C. Brietg (Dr), M. Cartignyh (Dr), A. Daguenel Nguyeni (Dr), B. Donadillea (Dr), M. Fichetj (Dr), JF. Gautierk (Pr), S. Janmaata (Dr), I. Jérua (Dr), C. Legagneurl (Dr), J. Maitrem (Dr), E. Mongeoism (Dr), E. Nobécourtc (Pr), C. Poitoun (Pr), E. Renardo (Pr), Y. Reznikp (Pr), A. Spiteriq (Dr), F. Travertr (Dr), B. Vergèss (Pr), J. Zammourif (Dr), C. Vigourouxa (Pr), C. Vatiera (Dr)

a AP-HP, Centre de référence des Pathologies Rares de l’Insulino-Sécrétion et de l’Insulino-Sensibilité (PRISIS), Laboratoire de Biologie et Génétique Moléculaires et Service d’Endocrinologie, Hôpital Saint-Antoine, Paris, Paris, FRANCE ; b Service d’Endocrinologie et Métabolisme, Hôpital Huriez, CHU Lille. Inserm U1190, Lille, FRANCE ; c Service d’Endocrinologie, Métabolisme et Nutrition. CHU La Réunion, Saint Denis, FRANCE ; d Service de Diabétologie, Hôpital Pitié-Salpêtrière, AP-HP, Paris. Sorbonne Université, INSERM, Nutrition et Obésité : Approches Systémiques « NutriOmics », Paris, Paris, FRANCE ; e Service d'Endocrinologie Diabétologie Maladies métaboliques, CHU Dupuytren, Limoges, Limoges, FRANCE ; f Service d'Endocrinologie Diabétologie Pédiatrique, AP-HP Nord Robert-Debré. Université de Paris, Paris., Paris, FRANCE ; g Département d’Endocrinologie-diabétologie nutrition, CHU Angers, Laboratoire MITOVASC, UMR CNRS 6015, INSERM 1083, Angers, Angers, FRANCE ; h Centre de Reference du développement génital DEVGEN, Unité d’Endocrinologie, Diabétologie et Gynécologie Pédiatrique, Hôpital Jeanne de Flandre, CHU Lille, Lille, FRANCE ; i Service Pharmacie, AP-HP Hôpital Saint Antoine, Paris, Paris, FRANCE ; j Service d'endocrinologie diabétologie-nutrition. CHU Hôpital Sud, Rennes, Rennes, FRANCE ; k Service de Diabétologie, Endocrinologie, Nutrition Centre Universitaire du Diabète et de ses Complications, AP-HP Hôpital Lariboisière, Paris, Paris, FRANCE ; l Unité de Diabétologie Endocrinologie Obésité pédiatriques. CHRU Bravois-Vandoeuvre lès Nancy, Nancy, FRANCE ; m Service Pédiatrie et Service Diabétologie-Endocrinologie-Nutrition. CHR d’Orléans, Orléans, FRANCE ; n AP-HP, Centre de référence Maladies Rares PRADORT. Service de Nutrition, Hôpital Pitié-Salpêtrière, Paris. Sorbonne Université, INSERM, Nutrition et Obésité : Approches Systémiques « NutriOmics, Paris, FRANCE ; o Département d'Endocrinologie, Diabète, Nutrition. Hôpital Lapeyronie, Centre d'Investigation Clinique INSERM1411. CHU de Montpellier, Montpellier, FRANCE ; p Service d'Endocrinologie, Diabète et Maladies Métaboliques, CHU Côte de Nacre, Caen, Caen, FRANCE ; q Service d’Endocrinologie Diabétologie. CHU Grenoble, Grenoble, FRANCE ; r Service de Diabétologie, AP-HP Hôpital Bichat, Paris, Paris, FRANCE ; s Service Endocrinologie, Diabétologie et Maladies Métaboliques, Hôpital du Bocage, Dijon, Dijon, FRANCE

* helena.mosbah@aphp.fr

Objectif: Décrire les patients atteints de lipodystrophie traités par métréleptine en France, et évaluer leur réponse métabolique au traitement.

Patients et Méthodes: Les données cliniques et métaboliques des patients traités par métréleptine ont été recueillies rétrospectivement, à l’initiation, après 1 an, et à la dernière visite sous traitement.

Résultats: Quarante-sept patients atteints de lipodystrophie, généralisée (GLD, n=28) ou partielle (PLD, n=19), dont 35 femmes, ont débuté un traitement par métréleptine entre 2009 et 2020. A l’initiation thérapeutique (moyenne±écart-type : âge 32,1±18,2 ans ; IMC 23,6±3,7 ; leptinémie 4.3±5.6 ng/mL), 89% patients avaient un diabète (62% sous insuline ; 2,8±2,9 unités/kg/jour), 53% une hypertension artérielle, 87% une dyslipidémie. La métréleptine a été administrée pendant 50,8±48,1 mois. Huit patients l’ont arrêtée de leur propre chef. L’IMC a significativement diminué après 1 an de traitement (22,6±3,8, p<3.10-3 vs baseline). Chez les GLD, l’HbA1c et les triglycérides ont significativement diminué à 1 an (8,4±2,3 vs 6,7±1,4 %, p<10-4 et 5,5±5,5 vs 3,3±3,7 mmol/L, p=2.10-3 respectivement), sans modification significative à la dernière visite. Chez les PLD, l’HbA1c n’a pas significativement diminué à 1 an (8,3±1,5 vs 8.3±1,5%, p=0,55), et la baisse des triglycérides (6,9±6,8 vs 3,5±3,8 mmol/L, p=0,02) ne s’est pas maintenue à la dernière visite (6,1±6,0 mmol/L). Les transaminases n’ont significativement diminué que chez les GLD.

Discussion: Dans cette étude en vie réelle, la métréleptine corrige de façon significative les anomalies métaboliques dans les GLD. Il est nécessaire de définir les facteurs prédictifs de réponse pour préciser ses indications dans les PLD.

L’auteur n’a pas transmis de déclaration de conflit d’intérêt.