D. Jacobi*a (Pr)

a Nantes

* David.Jacobi@univ-nantes.fr

Les rythmes alimentaires, exploités dans les pratiques de jeûne intermittent, jouent un rôle crucial dans la régulation métabolique et hormonale. L’alignement des apports alimentaires avec les rythmes circadiens biologiques vise à optimiser les processus métaboliques et à améliorer la gestion du poids. Les horloges circadiennes régulent les fonctions métaboliques en orchestrant la sécrétion et l’action d'hormones telles que l'insuline, le cortisol et la leptine, influençant ainsi l’appétit, le métabolisme des lipides et la production de glucose.

Cette synchronisation alimentaire peut renforcer les rythmes métaboliques et réduire le risque de maladies métaboliques. Les recherches montrent que les périodes de jeûne activent des gènes liés au métabolisme dans divers organes, contribuant à la rythmicité métabolique. Ces pratiques alimentaires affectent également le microbiote intestinal, un acteur clé dans la régulation métabolique, en modulant sa composition et ses fonctions.

Toutefois, les réponses individuelles aux interventions sur les rythmes alimentaires varient, nécessitant des stratégies personnalisées et plus de recherche.

L’auteur n’a pas transmis de déclaration de conflit d’intérêt.