Résumé
Place de l’IRM dans l’approche diagnostic du diabète insipide d’origine centrale
Dr M. BOUDISSAa, Dr F. BOUCHAa, Dr M. KHALFALAHa, Dr L. TAHRIa, Pr D. FOUDILa, Pr M. SEMROUNIa
a Centre Pierre et Marie Curie.Alger, Alger
Introduction : L’IRM de la post-hypophyse est indiquée dans l’approche diagnostique du diabète insipide central (D.I.C).
Objectif : confronter les résultats des explorations biologiques à ceux de l’IRM, d’une population consultant pour syndrome polyuro polydipsique (∑d PUPD).
Matériels et Méthodes: Etude rétrospective sur 10 ans (2003 2013) de 20 patients : 13 femmes et 7 hommes, d’âge moyen: 32 ans (2 à 62 ans) hospitalisé pour ∑d PUPD. La diurèse /boisson moyenne des 24h est de 11L (4 – 17), depuis 3 ans (2 mois – 25 ans).
Les explorations métaboliques, et les ionogrammes étaient normaux, la densité urinaire était basse (≤ 1000) dans tout les cas. Le test de restriction hydrique (RH) suivi par une stimulation au MINIRIN a été pratiqué chez tous nos patients.
L’exploration morphologique à consisté en la pratique d’une IRM hypophysaire (n= 18).
Résultats : Le test de RH a permis de retenir le diagnostic de :
- DIC : complet = 12 cas, partiel = 5 cas
- Diabète insipide néphrogénique 1 cas,
Le diagnostic biologique du DIC est corrélé à la perte du signal en T1 à l’IRM dans 15 cas (83 %), et discordant dans 3 cas(16 %).
Conclusion :
L’étude de l’hypersignal en T1 de la post-hypophyse à l’IRM peut être un stigmate important dans l’approche diagnostique du syndrome polyuroplydypsique, avec une corrélation positive de 83 % dans notre série, mais ne pourra en aucun cas remplacer le test de restriction hydrique.
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