Résumé

P1-029

Evaluation de la peroxydation lipidique chez les diabétiques de type 2 obèses

Pr SA. HAMMAa, Pr N. NOURIb, Dr I. FERGANIa, Dr A. LAKEHALc, Pr N. ABADIa, Pr C. BENLATRECHEa

a Faculté de Médecine, Université 3 - Laboratoire de biochimie, CHU BENBADIS, Constantine ; b Faculté de Médecine, Université 3 - Service d'endocrinologie , CHU BENBADIS, Constantine ; c Faculté de Médecine, Université 3 - Service d'épidémiologie , CHU BENBADIS, Constantine

Introduction

L’hyperglycémie est associée à une augmentation de la peroxydation lipidique qui serait exacerbée par l’accumulation de graisse caractérisant l’état d’obésité. Cette situation contribuerait, à long terme, à l’installation des différents dommages tissulaires inhérents au diabète de type 2.

L’objectif de notre étude est d’évaluer la peroxydation lipidique chez les diabétiques de type 2 en fonction de leur état nutritionnel.

Méthodes

La population diabétique recrutée a été répartie en trois groupes sur la base de l’IMC ( non obèses , en surpoids et obèses). La peroxydation lipidique a été évaluée par la détermination du malondialdéhyde plasmatique dosé par HPLC.

Résultats

Trois cents neuf diabétiques type 2 (128 hommes, 181 femmes) ont participé à l’étude. Les concentrations plasmatiques du malondialdéhyde étaient significativement plus élevées chez diabétiques obèses comparés à ceux en surpoids : 19,3[14,4-25,7] µg/l versus 16,5[10,3-22,7] µg/l ; p<0,01. Il n’y avait pas de différence significative entre ces deux groupes comparés aux diabétiques non obèses. Le malondialdéhyde était corrélé positivement et significativement à la glycémie (r= 0,132 ; p<0,05), les triglycérides (r= 0,135 ; p<0,05) et l’IMC (r=0,175 ; p<0,01).

Conclusion

L’augmentation du MDA plasmatique témoigne d’une peroxydation lipidique plus prononcée chez les diabétiques obèses. Cette dernière contribuerait à l’exacerbation du stress oxydant, important mécanisme pathogénique des complications du diabète.

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