Résumé

P2-087

Place actuelle du cathétérisme des veines surrénaliennes et ovariennes dans la prise en charge des hyperandrogénies

Dr J. SARFATIa, Dr S. SALENAVEa, Dr S. TRABADOb, Dr S. BRAILLY-TABARDb, Pr J. YOUNGa, Pr P. CHANSONa

a Service d'Endocrinologie et des Maladies de la reproduction, Hôpital Bicêtre, Le Kremlin Bicêtre ; b Laboratoire de Génétique moléculaire, Pharmacogénétique et Hormonologie, Hôpital Bicêtre, Le Kremlin Bicêtre

Contexte : Le diagnostic étiologique des hyperandrogénies peut nécessiter l’utilisation du cathétérisme des veines surrénaliennes et ovariennes (cvso) en particulier quand l’imagerie est douteuse ou négative.

Objectifs : Analyser la pratique du cvso des 10 dernières années

Méthodes : Etude rétrospective des cas ayant nécessité un cvso entre 2003 et 2014 dans le service d’Endocrinologie du CHU de Bicêtre

Résultats : Le cvso a été réalisé chez 12 femmes dont 10 femmes ménopausées avec une hyperandrogénie clinique et biologique. L’hyperandrogénie biologique était modérée (testostérone moyenne =1,5± 1,9 ng/ml  et  delta4 androstenedione moyenne= 4,4 ±6,6 ng/ml). Le cathétérisme a été réalisé avec succès (au moins 3/4 veines cathétérisées) dans 8/12 cas, sans complication.

Il permet l’identification de la source d’androgènes dans 8/12 cas, confirmant une imagerie positive dans 3/8 cas. Ainsi dans 5/12 cas, il permet de préciser le diagnostic étiologique alors que l’imagerie (IRM et échographie pelvienne, scanner des surrénales) était prise en défaut. Il n’y a pas eu de faux positifs.

L’identification formelle de la source d’androgènes de 5/12 patientes a eu un impact sur la prise en charge.

Conclusion : le cvso reste un examen utile pour le diagnostic difficile de certaines hyperandrogénies féminines en aidant la décision thérapeutique dans 40% des cas. 

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