Résumé
Etude de la relation entre le métabolisme glucidique et le score de risque diabétique ( FINDRISC)
Dr M. AZZOUZa, Dr M. GUERCHANIb, Pr L. YUERGUIc, Dr H. BAGHOUSa, Pr A. BOUDIBAa
a service de diabétologie CHU Alger centre, Alger ; b service d'épidemiologie CHU Alger centre, Alger ; c service de de biochimie, CHU Alger, Alger
Objectifs de l’étude :
Etudier la relation entre la glycémie à jeun, post charge glucidique et le statut glucidique d’une part et le score de risque diabétique finlandais (FINDRISC) d’autre part
Patients et méthode :
Nous avons soumis 1000 patients au questionnaire FINDRISC, puis à une hyperglycémie provoquée par voie orale(HGPO). Nous avons ensuite étudié la relation entre le métabolisme glucidique et le FINDRISC
Résultats :
Il existe une corrélation entre le FINDRISC et les glycémies à jeun et 2h après HGPO, avec un coefficient de corrélation respectivement de 0.16 (p<< 0.0001) et de 0.29 (p<0,0001). Cette relation est plus nette avec la glycémie 2h /HGPO. 56.86 % des patients avec un SDR ≥ 12 ont une dysglycémie contre 32.59 % dans le groupe FINDRISC <12 (p<0.0001). Le FINDRISC moyen des dysglycémiques (diabétiques et prédiabètiques) est plus grand que le FINDRISC moyen des témoins normoglycémiques (p<0.0001). Le FINDRISC augmente selon le degré de l’anomalie glucidique. Dans le prédiabète le FINDRISC le plus élevé est celui des sujets qui présente l’association hyperglycémie modéré à jeun et intolérance au glucose. La prévalence de la dysglycémie (diabète et prédiabète) augmente avec la valeur du FINDRISC . 70.56 % des diabétiques présentent un score ≥ 12, contre 67.53 % chez les prédiabètiques et 45 % chez les normo glycémiques.
Discussion :
Le FINDRISC constitue un bon outil afin de sélectionner les patients à haut risque de diabète et qui doivent bénéficier d’une HGPO
retour afficher le poster