Résumé
La comorbidité endocrinienne et la dépendance chez le sujet âgé
Pr S. HAMMAMIa, Mlle A. JEBALIa, Mlle G. GHARSALLAHa, Mlle R. BOUZGARROUa, Mme H. BEN AICHAa
a Service de Médecine Interne, CHU Fattouma Bourguiba, Monastir
Introduction :
L’évaluation de la comorbidité des sujets âgés est une étape importante pour une meilleure prise en charge pour un «vieillissement réussi ».
Patients et méthodes :
L’étude a porté sur l’ensemble des personnes vivant dans un centre de protection. Notre population comprenait 39 hommes et 23 femmes avec un sexe ratio à 0.58. L’âge moyen était de 76 ± 7.7 ans. La grille AGGIR (Autonomie Gérontologique Groupe Iso Ressources) répartit la population en deux groupes : G1 dépendants et G2 autonomes.
Le score de CIRS-G (Cumulative Illness Rating Scale) évalue la comorbidité.
Le MNA test (Mini Nutritional Assessement test) apprécie les risques de dénutrition.
Résultats :
Notre étude a montré 37% (N=23) de dépendance (G1) et 63% (N=39) d’autonomie (G2). La moyenne de CIRSG était à 9.91.
Environ 34% des résidents présentaient une atteinte de gravité intermédiaire et étaient 66.6%des hommes et 43.4% des femmes. Et 66%des résidents en étaient indemnes.
L’étude a montré que 27.4% des résidents étaient diabétiques dont 52.9% étaient des femmes.
Un pourcentage de 34.8% des sujets dépendants G1 étaient diabétiques.
Les atteintes endocriniennes n’étaient pas significativement liées à la survenue de dépendance (p=0.31).
Le test MNA a montré que 38.7% des résidents présentaient une possibilité de malnutrition.
La possibilité de malnutrition ne représentait pas un facteur de risque de perte d’autonomie dans notre étude (p>0.05).
Conclusion :
L'évaluation de la comorbidité a un intérêt pronostique, ainsi que sur le plan économique, elle permet d’anticiper les complications responsables d’hospitalisations et de coûts importants.
retour afficher le poster