Résumé

P485

Néphropathie diabétique et statines

Dr Y. HTIRAa, Dr E. FENNIRAa, Dr OK. SALLEMa, Dr C. CHAARIa, Dr N. TRABELSIa, Pr F. BEN MAMIa

a institut de nutrition, Tunis

Introduction

Les statines  pourraient être en mesure de prévenir les complications microvasculaires indépendamment de leur action sur les taux lipidiques à travers les effets pléiotropes. L’objectif de ce travail est d’étudier l’effet de ces molécules sur la fonction rénale et sur l’albuminurie chez le diabétique.

Patients et méthodes

Etude transversale portant sur 110 patients diabétiques de type 2 suivis à la consultation de diabétologie, tous traités par une statine.

Le patient est considéré insuffisant rénal si la clairance est inférieure à 90 ml/min/1.73m².

Une  néphropathie diabétique a été retenue à partir d’une microalbuminurie ≥ 30 mg/24 h confirmée ou devant des antécédents connus de néphropathie diabétique.

 

Résultats

L’âge moyen des patients était de 58 ans avec une prédominance féminine  (62 %). L’ancienneté moyenne du diabète était de 12.5 ans. La durée moyenne du traitement par statine était de 2.2 ± 2.6 ans.

La fréquence de la néphropathie diabétique a augmenté de manière non significative de

4.2 % (p=0.549). Lafréquence de l’insuffisance rénale a augmenté de manière non significative de 5 % (p=0.405).

Discussion

Les statines, par leurs effets pléiotropes agissent sur la dysfonction endothéliale, le VEGF et l’inflammation. Un effet favorable sur la dégradation de la fonction rénale a été observé sous traitement par statines à la fois par le biais de l’amélioration des paramètres lipidiques et par un effet direct des statines sur la voie de synthèse de l’oxyde nitrique, la diminution de la prolifération cellulaire et la limitation des phénomènes de stress oxydatif.

 

 

 

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