Résumé

P647

Hyperthyroïdie à l’hôpital du Mali

Dr M. BAH^a

^a Hôpital du MALI, Bamako

Bah M¹, Berté B¹, Traoré A¹, Traoré B¹, Maïga I¹, Togo A. D¹, Koné A¹, Nientao I¹, Sow D S¹, Dramé B¹, Djibo A¹, Traoré Drissa¹, Traoré D M¹, Sidibé A¹.

Service de médecine interne et d’endocrinologie de l’Hôpital du Mali.

Patients et méthode :

Etude descriptive rétrospective de 2 ans et demi ayant inclus 194 patients avec signes cliniques et biologiques d’hyperthyroïdie.

Résultats :

Age moyen des patients 39,62 ans, prédominance féminine (84 %).

Signes cliniques: palpitation (78,4 %), tachycardie (72,2 %), asthénie physique (67 %), perte de poids (66,5 %) et tremblements des extrémités (50,5 %).Goitre diffus 55,2 % des cas.

Biologie: TSHus basse 100 %, FT4 normale 10,8 %. Elévation des transaminases 55,5 % (n=22), leuconeutropénie 15,2 % (n=79), hyperglycémie 14,3 % (n=70) et hypercalcémie 1,3 % (n=22).

Atteinte périphérique thyroïdienne, seule étiologie retrouvée: maladie de Basedow (55,2 %), goitre multinodulaire toxique (33 %), adénome toxique (4,1 %), goitre multinodulaire basedowifié (3,6 %), thyroïdites (2,1 %), hyperthyroïdie associée à une néoplasie thyroïdienne (2,1%).

Conclusion :

Hyperthyroïdie est fréquente chez les femmes quarantenaires. Expression clinique polymorphe. La confirmation diagnostique repose sur la TSHus basse confirmant l’origine périphérique de l’atteinte. La maladie de Basedow est l’étiologie la plus fréquemment rencontré suivi du goitre multinodulaire toxique.

Mots clés : Hyperthyroïdie/Maladie de Basedow/Goitre multinodulaire toxique

Contact : Pr SIDIBE Assa TRAORE sidibé2050@yahoo.fr

Dr BAH Moctar bahmoctar20@yahoo.fr

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