Résumé

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Etude du syndrome métabolique chez l’enfant obèse tunisien : comparaison de quatre définitions

Dr H. ENNAIFER^a, Dr S. BEN CHEIKH^b, Pr A. JMAL^c, Dr A. MOUSSA^d, Dr I. AYÈDI^e, Pr M. FEKI^e, Pr N. KAABACHI^e, Pr M. ABDENNEBI^b, Pr S. BOUKTHIR^d

^a Service de biologie médicale, hôpital Mahmoud El Matri, Ariana, La Mannouba ; ^b Service de biologie médicale, hôpital Mahmoud El Matri, Ariana, Tunis ; ^c Service de biologie médicale,hôpital Mahmoud El Matri, Ariana, Tunis ; ^d Unité de recherche UR 12 SP 09, Tunis ; ^e Service de Biochimie, hôpital la Rabta, Tunis, Tunis

Objectif : Comparer les prévalences du syndrome métabolique (SM) et de ses paramètres chez l’enfant obèse tunisien en utilisant quatre définitions basées sur les critères du NCEPATPIII adaptés à la pédiatrie. Patients et méthodes : 75 enfants obèses âgés entre 6 et 12 ans, ont été inclus dans cette étude. L’obésité était définie selon les critères de l’International Obesity Task Force. Les enfants ont bénéficié d’une mesure des paramètres anthropométriques et d’un prélèvement sanguin à jeun pour le dosage des paramètres biochimiques. Le SM était défini selon les critères de Goodman et al, Cook et al,  De Ferranti et al et Vikram et al. Résultats : La prévalence du SM était de 0% selon Goodman, 20% selon Vikram, 25,3%  selon Cook et 57,3% selon De Ferranti. L’étude des paramètres du SM en fonction de chacune des définitions de Goodman, Cook/Vikram et De Ferranti a montré que l’obésité abdominale était retrouvée avec des fréquences respectives de 18,7%, 82,7% et 92%. Les prévalences de l’hypertension artérielle étaient respectivement  de 22,7%, 72% et 70,7%. L’hypo HDL cholestérolémie était retrouvée avec des fréquences respectives de  52%, 24% et 65,3%. La prévalence de l’hypertriglycéridémie était de 5,3% selon Goodman, 18,7% selon Cook, 36% selon De Ferranti et 9,3% selon Vikram. Discussion : Cette étude montre une grande variation de la prévalence du SM et de la fréquence de ses paramètres en fonction de la définition utilisée. Cette  différence s’explique par la divergence des valeurs seuils utilisées par chaque définition.

 

 

 

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