Résumé

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La dysrégulation nocturne de la pression artérielle chez le diabétique de type 2 hypertendu ; prévalence et facteurs associés.

Dr M. CHIHAOUIa, Dr M. YAZIDIa, Dr M. BEN BRAHIMb, Dr F. CHAKERa, Dr F. KANOUNa, Dr B. FTOUHIa, Pr H. SLIMANEa

a hôpital la Rabta, Tunis ; b hôpital la Rabta, Tunis

La dysrégulation nocturne de la pression artérielle (DNP) ou caractère ‘non dipper’ est fréquente chez le diabétique et est de mécanisme encore mal expliqué. Le but de notre étude était d’évaluer la fréquence de la DNP chez nos diabétiques de type 2 (DT2) hypertendus  et de déterminer les facteurs qui y-sont associés afin de mieux comprendre sa physiopathologie. Sujets et méthodes : il s’agit d’une étude rétrospective ayant concerné 250 DT2 hypertendus connus et traités ayant bénéficié d’une mesure ambulatoire de la pression artérielle (MAPA). Nous avons relevé les données cliniques et para-cliniques et notamment les résultats de la MAPA. Résultats : l’âge moyen des patients était de 60.9±9.1 ans, le sex ratio de 0.58, l’ancienneté moyenne du diabète était de 7.9±6.5 ans et l’ancienneté moyenne de l’HTA de 8.5±7.8 ans. La fréquence de la DNP était de 79.6%. Les facteurs associés à la DNP étaient des chiffres tensionnels nocturnes plus élevés à la MAPA (p<0.0001) et la présence d’une coronaropathie (31.4 vs 14%, p=0.02). L âge, le sexe, le tabagisme, l’indice de masse corporemlle,  l’ancienneté et le traitement de l’HTA, la pression artérielle diurne à la MAPA, l’ancienneté, le traitement et le contrôle du diabète, les taux des lipides, la présence de microangiopathie, d’artérite des membres inférieurs et d’antécédents d’accident vasculaire cérébral n’étaient pas associés à la DNP. Conclusion : la DNP était fréquente chez nos DT2 hypertendus et ceci par une moindre baisse de la pression artérielle nocturne et était associée à la coronaropathie.

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