Résumé

P510

Auto surveillance glycémique (ASG), pratique et approche du patient diabétique

S. Mahgoun*a (Dr), I. Nardinea (Dr), F. Sekkala (Pr)

a service de diabétologie, centre hospitalo-universitaire de Bab el oued, Alger, ALGÉRIE

* s.mahgoun@yahoo.fr

Objectif Evaluer la pratique de l’ASG, son utilisation dans l’autocontrôle et son impact psychologique.

Patients et méthodes Etude prospective transversale sur 3mois, menée en consultation où 183 patients ont répondu à un questionnaire

Résultats 23 diabétiques de type1 (DT1), 160 diabétiques de type2(DT2) dont 60 sous insuline/traitement mixte (DIN). d'âge moyen 57ans et durée d’évolution moyenne 18ans.

47% des DT1 ont 2 lecteurs ou plus; le nombre de points varie de 4/jour (78%) à 2/jour (13%), 86% font l’autocontrôle. L'HbA1c est>7% dans 86% des cas. .

Pour les DT2; 26% des DIN versus 16% sous ADO disposent de 2 ou plus. 66% des DIN et 18% sous ADO font 4 glycémies/jour. L’autocontrôle est pratiqué chez 47% des DIN. L'HbA1c est>8% chez 80% des DIN et 76% des sujets sous ADO.

Les motivations de l’ASG sont la demande du médecin, suivie de la peur de l’hypoglycémie, l’hyperglycémie, surveillance de l'alimentaire, rarement pour autocontrôle . Les points choisst sont les glycémies à jeun et préprandiales, la glycémie postprandiale à 22h est rarement prise.

L’ASG est perçue comme altérant la qualité de vie chez 4% des DT1, 33% des DIN et 11% des diabétiques sous ADO. 80% des patients pensent que l’ASG et le nombre de points pratiqué sont l’idéal...

Discussion la pratique insuffisante de l’ASG est plus fréquente chez les sujets jeunes ou âgés et/ou dans certaines circonstances psychosociales. Le caractère invasif de l’ASG est mal perçu par certain; l’accompagnement et l'éducation des malades permet de mieux adapter et personnaliser cette pratique.

L’auteur n’a pas transmis de déclaration de conflit d’intérêt.

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